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Des personnels AAD, AVS et enseignants se sont rassemblés à l’appel des organisations syndicales devant la préfecture boulevard Limbert.
Une délégation composée de trois AAD, d’une AVS et d’un représentant de chaque organisation syndicale SNUipp-FSU, SNUDI-FO et SE-UNSA a été reçue en audience en préfecture.
L’audience était conduite par le directeur de cabinet du préfet.
La délégation a posé les revendications des personnels
Aucun EVS en poste ne doit se retrouver sans emploi après le 30 juin.
L’usage de CUI pour embaucher les EVS doit cesser. Il doit être mis en place des emplois statutaires de la fonction publique ouvrant droit à des embauches pérennes pour assurer les missions d’AVS et d’EVS aide administrative à la direction.
Dans l’immédiat, le gouvernement doit modifier dans l’urgence la loi sur les CUI-CAE pour faire sauter le verrou des 24 mois ou 60 mois de contrat possibles.
La délégation a dénoncé l’incohérence du recrutement des EVS par des emplois aidés
Le turn-over organisé par le gouvernement en recourant à des CDD précaires provoque un gâchis considérable.
Humainement, le retour à la case chômage des personnels licenciés est un échec social et professionnel.
Au bout de 24 ou de 60 mois, alors qu’ils ont acquis de l’expérience et sont pleinement qualifiés, les AVS comme les AAD subissent les travers du contrat précaire avec lequel ils ont été embauchés.
Il est manifeste que devant les conditions d’emploi qui leur sont faites, ces personnels sont réellement en recherche d’emploi et ont la volonté de sortir de la précarité du temps partiel qui leur est imposé. Mais malheureusement très peu d’entre eux réussissent à trouver un autre emploi plus stable.
Aussi est-il inacceptable, alors qu’ils ont acquis de l’expérience et sont pleinement qualifiés, qu’ils ne puissent pas rester dans un emploi qu’ils apprécient et avec des conditions de contrat ne dérogeant pas au droit du travail.
Les écoles perdent trop rapidement la présence d’employés compétents.
Les personnels ont besoin d’exercer pendant une année scolaire avant de maîtriser totalement les missions attachées à leur poste. Les licencier au bout de deux années est incompréhensible.
Sur les postes d’AVS, c’est au détriment de la qualité de la prise en charge des élèves en situation de handicap dans les classes. C’est dommageable aux élèves et à leurs parents, aux enseignants. Surtout lorsqu’on connait les difficultés de recrutement de personnes en capacité d’exercer ces missions.
Sur les postes d’AAD, cela impose aux collègues chargés de la direction former à chaque recrutement une nouvelle personne pour une durée incertaine. Ils n’en ont pas le temps !
Les postes d’AAD et d’AVS remplissent des missions indispensables dans les écoles qui imposent de les asseoir définitivement.
La délégation a fait remarquer que si à l’origine de l’implantation des postes d’AAD il y avait eu des réticences, plus personne ne doute de leur utilité !
Pas même le gouvernement qui a fait le choix d’installer des postes d’AAD à l’automne 2013 dans la grande majorité des écoles où il n’y en avait pas eu pour cause de refus de directrices et directeurs d’écoles en 2006.
Seule la décision de création d’emplois statutaires occupés de façon pérenne par les personnels mettra fin à toutes les difficultés devant lesquelles chacun se retrouve confronté à chaque fin des contrats.
La reconnaissance de l’utilité et de la nécessité de ces postes imposent ces créations d’emplois statutaires.
Dans la phase transitoire actuelle, la délégation a demandé qu’aucun personnel actuellement en poste ne soit renvoyé au chômage.
Pour cela, la délégation demande que le gouvernement modifie dans l’urgence la loi sur les CUI-CAE pour faire sauter le verrou des 24 mois ou 60 mois de contrat possibles.
Cela dépend de la volonté politique du gouvernement et des orientations de sa politique de l’emploi.
La délégation a conclu l’audience en demandant que le préfet fasse remonter les revendications des personnels au gouvernement.
Le directeur de cabinet du préfet a pris note des revendications de la délégation et s’est engagé à les transmettre au préfet, accompagnées des plus de 4000 signatures collectées dans les écoles sur la pétition de soutien aux AAD.
Il a déclaré que personne ne niait la nécessité de la présence de postes d’aide administrative à la direction dans les écoles, tout comme celle de la présence d’AVS pour l’accompagnement des élèves handicapés scolarisés.
Lorsqu’elle a rendu compte du contenu de l’audience aux personnels présents au rassemblement, la délégation s’est engagée à amplifier l’action si nécessaire.
Il a été acté que sans réponse aux revendications posées dans un laps de 8 jours, les organisations syndicales appelleraient les personnels à une nouvelle mobilisation début juin.
Ce jeudi 15 mai à 17h00, une délégation similaire sera reçue par le député de la circonscription d’Avignon, élu de la majorité. Il lui sera demandé d’intervenir auprès du gouvernement pour obtenir le réemploi de toux ceux que le souhaitent.
Mais dès maintenant, la campagne de mobilisation pour le maintien des postes et des salariés doit se poursuivre en continuant à présenter la pétition à la signature des parents et des enseignants.
Comme l’an dernier, le SNUipp-FSU propose des modèles de courrier que chacun, enseignant, AAD, AVS, peut adresser au Président de la République pour qu’il prenne la décision politique de demander au gouvernement de reconduire tous les personnels précaires arrivés en fin de contrat.
Devant l’urgence, lui adresser un des courriers en pièce jointe par internet :
http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique
Employé EVS_lettre au Président 2014_enseignant
Employé AVS_Lettre au Président 2014_enseignant
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