Alors qu’elle figure dans le code de le code de l’éducation depuis 2001, l’EVARS est non seulement peu mise en place dans les classes mais également provoque toujours autant d’offensives à son encontre. Pourtant, l’EVARS est un levier essentiel pour favoriser la connaissance et l’estime de soi, les relations saines et faire reculer les violences sexistes et sexuelles comme les discriminations de genre.

C’est avec cette idée en tête que l’équipe de la FSU-SNUipp 84 organisait un stage sur la thématique de l’EVARS le jeudi 30 janvier 2025.

Une quarantaine de collègues ont participé à cette journée. Céline Sierra de l’équipe nationale de la FSU-SNUipp est venue nous éclairer sur les enjeux de cet enseignement. Elle était accompagnée de deux étudiant·es en sociologie du genre.

Déroulement du stage :

Nous avons commencé par nous informer sur les comportements sexuels des mineurs
Cela permet d’aider les adultes à déterminer si le comportement observé est le signe d’une simple curiosité sexuelle en lien avec son développement, ou s’il est l’indice d’un problème nécessitant l’aide d’un professionnel.
Nous avons, également, étudié le projet des programmes qui au début de la journée était un simple projet et qui en fin de journée est devenue bien plus concret puisque le Conseil Supérieur de l’Education s’est prononcé pour le programme de l’ EVARS.
Les moments d’échanges à propos de la communauté Queer avec Vic et Nathanaël, étudiant·es à l ‘EHESS de Paris ont été riches parce que l’ EVARS permet aussi de faire reculer les discriminations de genre.
Enfin, le rappel des chiffres sur les violences sexuelles faites aux enfants confirme que cet enseignement relève bien d’une mission de l ‘école et de la société toute entière.

Retrouver les outils de réflexions ici :

Retour sur le stage EVARS : Eduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle, une nécessité

Retour sur le stage EVARS : Eduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle, une nécessité